François SENECHAL

PHOTOGRAPHIES

J’aime bien ce qu’ils ont dit

Mario GIACOMELLI :
« Je crois à l’abstraction dans la mesure où elle me permet de m’approcher un peu plus du réel. »

Francine DEROUDILLE :
"La photographie n’est pas l’expression du réel, elle résulte du choix d’un photographe à nous montrer son idée du réel. Regarder un grand nombre de photographies d’un même auteur permet de le connaître plus sûrement qu’une longue conversation."

Peter ADAMS :
"Photography is not about cameras, gadgets and gismos. Photography is about photographers. A camera didn’t make a great picture any more than a type writer wrote a great novel."

Henri CARTIER-BRESSON :
« L’oeil ouvert, c’est pour regarder dehors. L’oeil fermé, c’est pour regarder à l’intérieur de soi-même. »

Jean DUBUFFET :

« Il faut prendre garde aux quantités : un peu de thym dans la gibelote en relève le gout, trop de thym la rend immangeable. »

" L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom. Ce qu’il aime, c’est l’incognito, ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle."

André VERDET :

« L’œil… Première fenêtre sur le monde. Quelque chose passe de l’obscur, de l’aveugle, au distinct, si informulé soit-il. »

« Le regard… Une trouée sur ce qui instamment devient figure et qui auparavant était de nuit. »

Antonin ARTAUD :

« Ce qui est du domaine de l’image est irréductible par la raison et doit demeurer dans l’image sous peine de s’annihiler. Mais toutefois il y a une raison dans les images. »

Robert DOISNEAU :

« Si tu fais des images, ne parle pas, n’écris pas, ne t’analyse pas, ne réponds à aucune question. »

Matthieu V-37 :

« Que ta parole soit oui, oui, non, non. Tout ce que tu dis de plus vient du malin. »

Pierre SOULAGES :

« Une œuvre, ce ne sont pas des mots : si on veut des mots, on écrit, on ne peint pas. La peinture n’est pas là pour dire. »

« Il faut admettre que l’œuvre échappe à l’artiste. C’est un affaire à trois : l’œuvre, celui qui la fait, et celui qui la regarde. Ce troisième terme -le regardeur- est essentiel. Comment comprendrait-on sinon qu’au XVIIème et au XVIIIème siècle l’art roman ait comme disparu ? »

« La lumière se fragmente, se rythme, se modifie. C’est incroyable ce qu’on peut faire avec. Il y a toujours des possibilités nouvelles qui apparaissent. »

« L’artisan, le très grand artisan sait ce qu’il va faire et comment il va s’y prendre. Il connaît la fin de son activité et les bonnes méthodes à employer. Nous, nous ne savons pas ce que nous allons faire, ni ce qui va se faire indépendamment de nous. »

Aaron SISKIND :

"On porte en soi un musée entier, pour ainsi dire. L’histoire de l’art ne nous quitte jamais."

Nicolas de STAËL :

"L’espace pictural est un mur, mais tous les oiseaux du monde y volent librement."

Jean COCTEAU :

"Un mauvais peintre couvre un rideau de théâtre. Il ne le lève sur rien. Un vrai peintre, à mesure qu’il couvre sa toile, la lève sur un théâtre où l’œil et l’esprit s’enfoncent."

Voyez aussi :

Petite présentation

Entretien avec Clio Raterron

Un article savoureux

Le "Vélocipoët" à l’Archipel