François SENECHAL

PHOTOGRAPHIES

Un article savoureux (avril 2009)

Voici le texte d’un article savoureux, écrit en avril 2009 par Patrick PETIT à l’occasion de l’exposition au « Cultur’Café » d’Ozolles :

François SENECHAL, une exposition qui ne laisse pas indifférent !!!

L’architecture, la musique, la lumière, la haute définition, la rigueur et l’œil de l’artiste pour traduire une émotion que chacun peut vivre au « Cultur’Café » d’Ozolles.

Une exposition photographique hors du commun, car il n’est pas question de jolies photos, comme se tue à le dire François, mais de photos dramatiquement fortes en émotions.

Après Londres et Paris, François a gagné son billet pour exposer au « Cultur’Café » d’Ozolles dont la réputation n’est plus à faire.

Entouré de ses amis et de nombreux amateurs d’art, François nous a gratifiés d’un discours sans précédent à l’occasion du vernissage de son exposition, samedi 14 en fin d’après midi. Gestico orateur, « FullHD » François a transporté l’assemblée dans un monde virtuel dramatique où chacun avait sa place au milieu des œuvres qu’il nous a traduit en langage local. La tension était à son comble, lorsqu’il nous éclaira sur la résonnance de la matière qu’il a volontairement retirée de ses œuvres pour améliorer le rythme musical et la couleur du son.

Remerciant tour à tour Fabienne « Mielo Culturiste » organisatrice bénévole de l’exposition avec l’aide de Philippe « Traducteur absent » ce soir (c’est peut-être pour ça que l’on a eu du mal à comprendre...) et bien sûr Madame Tagand, Maire d’autrefois, ce qui était plus simple que de remercier la foi d’outre mer en allant faire le pitre à la pointe de je ne sais où.

Comme l’aime à le dire l’artiste photo musicographe, le rythme est essentiel dans la construction. La lumière, la matière, le grain, tout cela est au service de l’émotion quand on est en capacité de la figer à l’instant « T » pour le bonheur de tous.

Composer un enchaînement musical est un exercice que François affectionnait particulièrement autrefois, mais aujourd’hui, c’est au chevet de la construction visuelle qu’il utilise cette compétence.

Ce qui aurait pu être un enchevêtrement devient une construction de précision, ce qui était volume de silence devient une symphonie discrète mais omniprésente. Les couleurs et la lumière jouent sur la partition, comme si en fait rien de tout cela n’avait réellement existé.

La symphonie musico visuelle restera accrochée sur les murs du « Cultur’Café » jusqu’au 30 avril 2009. Alors surtout ne vous privez pas d’une telle occasion de mettre vos émotions à l’épreuve en faisant un petit détour par Ozolles.

Voyez aussi :

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Le "Vélocipoët" à l’Archipel

J’aime bien ce qu’il ont dit